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Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
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Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
Le Mans Slot Racing
Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
Ayant choisi de tout miser sur la 312 PB en vue du futur règlement de 1972, Ferrari va laisser à ses clients le soin de poursuivre l'exploitation de ses 512.
Face à six Porsche 917 bien officielles malgré la variété et la fantaisie de leurs livrées, on ne pouvait véritablement compter que deux Ferrari 512 M spéciales sur les neuf 512 engagées par les clients de l'usine. Étouffée par des grèves, Maranello n'a pu fournir que deux moteurs de rechange et Pescarolo a du prendre le départ avec le moteur que Penske avait démonté de sa voiture à l'issue des essais.
Face aux véritables associés ou porte drapeaux de Stuttgart que sont les Team Martini ou Gulf de John Wyer, le combat était perdu d'avance.
Le fabricant espagnol Spirit a reproduit dans les années 2000 toutes les 512 M de 1971 à l’exception de la spéciale "F" numéro 7. En attendant de retrouver toutes les Ferrari des 24 heures du Mans 1971, je vous souhaite une excellente et heureuse année 2019.
Jean-Daniel Valy
Pour plus de détail, notamment la revue des modèles de slot, voir l'article
Les Ferrari 512 M Spirit -1971
La Ferrari 512M n°11 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #11 - Pilotes : Mark Donohue / David Hobbs - Abandon
Les 24 Heures du Mans, seront l'occasion de la troisième sortie en course de la Ferrai 512M numéro 1040. Reconstruite après une séance de «stock-car» à Sebring, la 512 M de l'écurie Penske bénéficie d'un engagement laissé vacant par le Nart. Elle se présente dans une configuration identique à celle de Daytona et avoue au passage un poids de 957 kg.
L'équipe dispose de deux moteurs, celui préparé chez Traco et un nouveau bloc en alliage léger développant 610 ch, fourni par l'usine. Officiellement, il ne s'agit que d'un prêt de « courtoisie », mais Maranello ne serait pas fâché officieusement de troubler la sérénité de Stuttgart.
Joker supplémentaire, une mystérieuse boîte de vitesses portant une estampille «Spéciale n°1» est négligemment laissée en évidence au milieu des bagages de l'écurie. Intoxication ou nouvelle faveur de l'usine ? Il est indéniable que l'entreprise de Penske a été suivie avec beaucoup de bienveillance de la part de l'usine et l'hypothèse d'une implication discrète n'est pas totalement à négliger.
Qualifiée avec le troisième temps, la Ferrari 512M bleue est la plus rapide des voitures italiennes, mais rend plus de cinq secondes aux Porsche 917 longues qui sont avantagées en vitesse de pointe sur le tracé manceau. La 512 M prendra finalement le départ avec son habituel moteur Traco, un claquement anormal et une pression d'huile en chute libre, à la fin des essais, décelés sur le V12 en alliage léger, incitant l'équipe à la prudence.
Dès le départ, Siffert, Rodriguez et Elford se livrent une lutte de prestige avec leurs 917 et impriment un rythme fou à la course. Donohue parvient à rester au contact mais le V12 commence à s'essouffler à haut régime. Pointée en seconde position à la fin de la quatrième heure, la 512 M Sunoco s'immobilise anormalement longtemps à son stand. Victime d'un début de serrage moteur, la voiture est alors discrètement poussée vers le parc fermé.
La Ferrari 512M n°15 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #15 - Juan-Manuel Juncadella / Nino Vaccarella - Abandon
La Ferrari 512M 1002 est sans doute celle qui aura parcouru le plus de kilomètres en course. Engagée aux 24 heures du Mans 1970, sous la forme d'un spider 512S, elle abandonnera à la mi-course, mais obtiendra son meilleur classement avec une deuxième place aux 1000 Km de Paris.
Début 1971, elle est convertie aux spécifications M à l'usine et se présente aux 24 heures du Mans où son propriétaire Juan-Manuel Juncadella a choisi de faire équipe avec l'expérimenté Nino Vaccarella libéré par le forfait de l'équipe Alfa-Roméo. Comme en 1970, Nino Vaccarella se montre le plus rapide des pilotes Ferrari aux essais du mercredi avant d'être devancé le jeudi par Donohue.
Qualifié en 6ème position avec un temps de 3'18"7, le sicilien prend d'emblée la tête des Ferrari jusqu'au premier ravitaillement. Après l'abandon de la 512 américaine de Penske au début de la cinquième heure, la numéro 15 se retrouve de loin la mieux placée des Ferrari. Pointant à la 4ème place à un tour des Porsche de tête. Juncadella moins rapide, est régulièrement distancé et accuse 5 tours de retard à la dixième heure.
A la mi-course, profitant des malheurs de la concurrence, et lorsque les deux Porsche de tête sont retardées, la Ferrai jaune prend le commandement. Hélas, l'euphorie ne durera que 16 minutes. Un problème d'embrayage suivi de la rupture de la boîte de vitesses provoquent l'arrêt définitif de la Ferrari espagnole au milieu de la 13ème heure.
La Ferrari 512F n°7 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512F #7 - Pilotes : Mike Parkes / Henri Pescarolo - Abandon
La Ferrari 512M châssis numéro 1048 réapparaît sous le nom de 512F (F comme Filipinetti) après de profondes modifications effectuées par la Scuderia Filipinetti dans les ateliers de Formigine. Sous un aspect proche de l'original, la carrosserie n'a plus rien de commun avec celle de la 512M. Le capot avant est plus enveloppant à la base du pare-brise, le cockpit est plus petit, les flancs sont droits et le capot arrière est totalement remodelé.
Mike Parkes a également revu l'habillage du châssis tubulaire. L'avant est allégé, le toit abaissé de 4 cm est aligné sur un pare-brise type 917. Le cockpit étant plus étroit de 12 cm, le volant a été décalé et des radiateurs d'eau plus grands ont pu être montés, ce qui a nécessité de revoir la forme du capot arrière. Celui-ci est surmonté d'un seul aileron, mais plus petit que celui de Penske. Les réservoirs d'huile ont été reportés à l'arrière. Un seul réservoir d'essence est situé dans le flanc droit, le système de remplissage ayant été revu. Le réservoir d'huile et sa pompe, la batterie et l'extincteur sont à l'opposé, côté gauche.
Norbert Duvoisin, le directeur de la Scuderia Filipinetti à l'époque raconte : "Notre ingénieur, directeur technique et pilote de la Scuderia Mike Parkes avait fait évoluer une 512 en une version que nous avions appelée 512F (F pour Filipinetti) en concurrence avec la 512 M (Modificata). Tout n’était pas encore régi par ordinateur et Parkes planchait au moyen d’une simple règle à calcul. Tous les paramètres de la réglementation nous ramenaient au pare-brise de la Porsche 917. Une fois de plus les allemands avaient une longueur d’avance. Qu’importe : nous avons acheté quelques pare-brise de 917. Je ne vous raconte pas les complicités qu’il avait fallu avec David Piper, John Wyer, André Wicky et Ortiz Patiño (Zitro), les écuries privées qui faisaient courir des 917".
"Du côté de Zuffenhausen on devait se poser des questions sur le nombre incalculable de pare-brise de 917 rompus dans les quatre écuries susmentionnées ! Pourquoi une telle quantité ? Dès qu’on testait notre 512F les failles de conception, les vibrations, les torsions liées à l’empirique pur et dur, les frottements et j’en passe faisaient exploser le pare-brise… Allo John, allo David, allo Jaime (Ortiz), allo André… Et pour nous, à Genève, à chaque coup une facture de plus de plus de 2 500 euros. Les allemands n’étaient pas que des grands concepteurs, ils savaient aussi vendre leur marchandise ! "
Mike Parkes est associé à Henri Pescarolo, libéré par le forfait d'Alfa Romeo. Sur les bascules de l'ACO, la 512 F accuse 973 kg avec le plein d'essence, ce qui est bien loin de ce qui était espéré. Si, comme l'ont relevé certains journalistes, une caisse à outils a bien été oubliée dans le cockpit, on peut estimer le poids réel aux alentours de 830 kg. De plus Parkes et Pescarolo forment un équipage de poids et de taille (80 kg en moyenne; 1,92 m pour l'Anglais et 1,84 m pour le Français), ce qui a d'ailleurs nécessité de former un bossage dans le toit.
Hormis une panne d'essence, Parkes et Pescarolo connaissent des essais sans problème majeur, mais en vidangeant le moteur à l'issue des essais, on trouve des traces d'eau dans l'huile. Une chemise est fêlée et les deux moteurs de réserve apportés par Ferrari ayant déjà été utilisés, la numéro 7 ne doit son salut qu'à Penske, qui accepte de prêter le moteur usine utilisé aux essais. Avec un temps de 3'21"1, la numéro 7 se positionne en 8ème position sur la ligne de départ.
9ème au premier tour, Parkes gagne trois places avant d'être le premier des ténors à ravitailler, après 40' de course. Retrouvant sa 6ème place en fin d'heure, puis gagnant une place dans la suivante, la Ferrari chute au 9ème rang après que Pescarolo ait calé suite à son ravitaillement. Au début de la 4ème heure, Parkes perd 19 minutes suite au bris de la courroie de pompe à essence. Ayant chuté au 15ème rang, la 512 F remonte en 7ème position.
Peu après minuit Parkes sort de la route à Maison-Blanche. Il tape les rails des deux côtés, abîmant notamment les capots, le réservoir et la suspension arrière, mais il parvient à rentrer aux stands. Une heure et 47 minutes de réparation sont nécessaires avant que Parkes ne puisse repartir pour un tour de contrôle avant de passer le relais à Pescarolo. Mais Henri ne bouclera que trois tours avant qu'une chute de pression d'huile ne provoque l'abandon définitif aux environs de la mi-course.
Après cette décevante performance, la 512F n’a plus fait de course. Elle a été vendue aux États-Unis en 1972 où elle a fait une seule apparition. Parkes devait la conduire lors de la finale Can-Am à Riverside, mais la voiture a été disqualifiée pour des raisons administratives.
Henri Pescarolo a confié ses souvenirs de ses 24 heures avec Ferrari : " La Scuderia Filipinetti était une écurie très prestigieuse à l'époque et l'ambiance y était familiale. J'y ai découvert Mike Parkes : un vrai gentleman, un ingénieur compétent et un bon pilote. C'est la seule fois où j'ai couru sur Ferrari et j'en garde un très bon souvenir. La voiture était fantastique, très puissante, stable et agréable à piloter mais lente. Dans la ligne droite, Elford m'a dépassé avec au moins 40 km/h de mieux. Malheureusement, on a fini trop tôt. "
Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
Ayant choisi de tout miser sur la 312 PB en vue du futur règlement de 1972, Ferrari va laisser à ses clients le soin de poursuivre l'exploitation de ses 512.
Face à six Porsche 917 bien officielles malgré la variété et la fantaisie de leurs livrées, on ne pouvait véritablement compter que deux Ferrari 512 M spéciales sur les neuf 512 engagées par les clients de l'usine. Étouffée par des grèves, Maranello n'a pu fournir que deux moteurs de rechange et Pescarolo a du prendre le départ avec le moteur que Penske avait démonté de sa voiture à l'issue des essais.
Face aux véritables associés ou porte drapeaux de Stuttgart que sont les Team Martini ou Gulf de John Wyer, le combat était perdu d'avance.
Le fabricant espagnol Spirit a reproduit dans les années 2000 toutes les 512 M de 1971 à l’exception de la spéciale "F" numéro 7. En attendant de retrouver toutes les Ferrari des 24 heures du Mans 1971, je vous souhaite une excellente et heureuse année 2019.
Jean-Daniel Valy
Pour plus de détail, notamment la revue des modèles de slot, voir l'article
Les Ferrari 512 M Spirit -1971
La Ferrari 512M n°11 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #11 - Pilotes : Mark Donohue / David Hobbs - Abandon
Les 24 Heures du Mans, seront l'occasion de la troisième sortie en course de la Ferrai 512M numéro 1040. Reconstruite après une séance de «stock-car» à Sebring, la 512 M de l'écurie Penske bénéficie d'un engagement laissé vacant par le Nart. Elle se présente dans une configuration identique à celle de Daytona et avoue au passage un poids de 957 kg.
L'équipe dispose de deux moteurs, celui préparé chez Traco et un nouveau bloc en alliage léger développant 610 ch, fourni par l'usine. Officiellement, il ne s'agit que d'un prêt de « courtoisie », mais Maranello ne serait pas fâché officieusement de troubler la sérénité de Stuttgart.
Joker supplémentaire, une mystérieuse boîte de vitesses portant une estampille «Spéciale n°1» est négligemment laissée en évidence au milieu des bagages de l'écurie. Intoxication ou nouvelle faveur de l'usine ? Il est indéniable que l'entreprise de Penske a été suivie avec beaucoup de bienveillance de la part de l'usine et l'hypothèse d'une implication discrète n'est pas totalement à négliger.
Qualifiée avec le troisième temps, la Ferrari 512M bleue est la plus rapide des voitures italiennes, mais rend plus de cinq secondes aux Porsche 917 longues qui sont avantagées en vitesse de pointe sur le tracé manceau. La 512 M prendra finalement le départ avec son habituel moteur Traco, un claquement anormal et une pression d'huile en chute libre, à la fin des essais, décelés sur le V12 en alliage léger, incitant l'équipe à la prudence.
Dès le départ, Siffert, Rodriguez et Elford se livrent une lutte de prestige avec leurs 917 et impriment un rythme fou à la course. Donohue parvient à rester au contact mais le V12 commence à s'essouffler à haut régime. Pointée en seconde position à la fin de la quatrième heure, la 512 M Sunoco s'immobilise anormalement longtemps à son stand. Victime d'un début de serrage moteur, la voiture est alors discrètement poussée vers le parc fermé.
La Ferrari 512M n°15 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #15 - Juan-Manuel Juncadella / Nino Vaccarella - Abandon
La Ferrari 512M 1002 est sans doute celle qui aura parcouru le plus de kilomètres en course. Engagée aux 24 heures du Mans 1970, sous la forme d'un spider 512S, elle abandonnera à la mi-course, mais obtiendra son meilleur classement avec une deuxième place aux 1000 Km de Paris.
Début 1971, elle est convertie aux spécifications M à l'usine et se présente aux 24 heures du Mans où son propriétaire Juan-Manuel Juncadella a choisi de faire équipe avec l'expérimenté Nino Vaccarella libéré par le forfait de l'équipe Alfa-Roméo. Comme en 1970, Nino Vaccarella se montre le plus rapide des pilotes Ferrari aux essais du mercredi avant d'être devancé le jeudi par Donohue.
Qualifié en 6ème position avec un temps de 3'18"7, le sicilien prend d'emblée la tête des Ferrari jusqu'au premier ravitaillement. Après l'abandon de la 512 américaine de Penske au début de la cinquième heure, la numéro 15 se retrouve de loin la mieux placée des Ferrari. Pointant à la 4ème place à un tour des Porsche de tête. Juncadella moins rapide, est régulièrement distancé et accuse 5 tours de retard à la dixième heure.
A la mi-course, profitant des malheurs de la concurrence, et lorsque les deux Porsche de tête sont retardées, la Ferrai jaune prend le commandement. Hélas, l'euphorie ne durera que 16 minutes. Un problème d'embrayage suivi de la rupture de la boîte de vitesses provoquent l'arrêt définitif de la Ferrari espagnole au milieu de la 13ème heure.
La Ferrari 512F n°7 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512F #7 - Pilotes : Mike Parkes / Henri Pescarolo - Abandon
La Ferrari 512M châssis numéro 1048 réapparaît sous le nom de 512F (F comme Filipinetti) après de profondes modifications effectuées par la Scuderia Filipinetti dans les ateliers de Formigine. Sous un aspect proche de l'original, la carrosserie n'a plus rien de commun avec celle de la 512M. Le capot avant est plus enveloppant à la base du pare-brise, le cockpit est plus petit, les flancs sont droits et le capot arrière est totalement remodelé.
Mike Parkes a également revu l'habillage du châssis tubulaire. L'avant est allégé, le toit abaissé de 4 cm est aligné sur un pare-brise type 917. Le cockpit étant plus étroit de 12 cm, le volant a été décalé et des radiateurs d'eau plus grands ont pu être montés, ce qui a nécessité de revoir la forme du capot arrière. Celui-ci est surmonté d'un seul aileron, mais plus petit que celui de Penske. Les réservoirs d'huile ont été reportés à l'arrière. Un seul réservoir d'essence est situé dans le flanc droit, le système de remplissage ayant été revu. Le réservoir d'huile et sa pompe, la batterie et l'extincteur sont à l'opposé, côté gauche.
Norbert Duvoisin, le directeur de la Scuderia Filipinetti à l'époque raconte : "Notre ingénieur, directeur technique et pilote de la Scuderia Mike Parkes avait fait évoluer une 512 en une version que nous avions appelée 512F (F pour Filipinetti) en concurrence avec la 512 M (Modificata). Tout n’était pas encore régi par ordinateur et Parkes planchait au moyen d’une simple règle à calcul. Tous les paramètres de la réglementation nous ramenaient au pare-brise de la Porsche 917. Une fois de plus les allemands avaient une longueur d’avance. Qu’importe : nous avons acheté quelques pare-brise de 917. Je ne vous raconte pas les complicités qu’il avait fallu avec David Piper, John Wyer, André Wicky et Ortiz Patiño (Zitro), les écuries privées qui faisaient courir des 917".
"Du côté de Zuffenhausen on devait se poser des questions sur le nombre incalculable de pare-brise de 917 rompus dans les quatre écuries susmentionnées ! Pourquoi une telle quantité ? Dès qu’on testait notre 512F les failles de conception, les vibrations, les torsions liées à l’empirique pur et dur, les frottements et j’en passe faisaient exploser le pare-brise… Allo John, allo David, allo Jaime (Ortiz), allo André… Et pour nous, à Genève, à chaque coup une facture de plus de plus de 2 500 euros. Les allemands n’étaient pas que des grands concepteurs, ils savaient aussi vendre leur marchandise ! "
Mike Parkes est associé à Henri Pescarolo, libéré par le forfait d'Alfa Romeo. Sur les bascules de l'ACO, la 512 F accuse 973 kg avec le plein d'essence, ce qui est bien loin de ce qui était espéré. Si, comme l'ont relevé certains journalistes, une caisse à outils a bien été oubliée dans le cockpit, on peut estimer le poids réel aux alentours de 830 kg. De plus Parkes et Pescarolo forment un équipage de poids et de taille (80 kg en moyenne; 1,92 m pour l'Anglais et 1,84 m pour le Français), ce qui a d'ailleurs nécessité de former un bossage dans le toit.
Hormis une panne d'essence, Parkes et Pescarolo connaissent des essais sans problème majeur, mais en vidangeant le moteur à l'issue des essais, on trouve des traces d'eau dans l'huile. Une chemise est fêlée et les deux moteurs de réserve apportés par Ferrari ayant déjà été utilisés, la numéro 7 ne doit son salut qu'à Penske, qui accepte de prêter le moteur usine utilisé aux essais. Avec un temps de 3'21"1, la numéro 7 se positionne en 8ème position sur la ligne de départ.
9ème au premier tour, Parkes gagne trois places avant d'être le premier des ténors à ravitailler, après 40' de course. Retrouvant sa 6ème place en fin d'heure, puis gagnant une place dans la suivante, la Ferrari chute au 9ème rang après que Pescarolo ait calé suite à son ravitaillement. Au début de la 4ème heure, Parkes perd 19 minutes suite au bris de la courroie de pompe à essence. Ayant chuté au 15ème rang, la 512 F remonte en 7ème position.
Peu après minuit Parkes sort de la route à Maison-Blanche. Il tape les rails des deux côtés, abîmant notamment les capots, le réservoir et la suspension arrière, mais il parvient à rentrer aux stands. Une heure et 47 minutes de réparation sont nécessaires avant que Parkes ne puisse repartir pour un tour de contrôle avant de passer le relais à Pescarolo. Mais Henri ne bouclera que trois tours avant qu'une chute de pression d'huile ne provoque l'abandon définitif aux environs de la mi-course.
Après cette décevante performance, la 512F n’a plus fait de course. Elle a été vendue aux États-Unis en 1972 où elle a fait une seule apparition. Parkes devait la conduire lors de la finale Can-Am à Riverside, mais la voiture a été disqualifiée pour des raisons administratives.
Henri Pescarolo a confié ses souvenirs de ses 24 heures avec Ferrari : " La Scuderia Filipinetti était une écurie très prestigieuse à l'époque et l'ambiance y était familiale. J'y ai découvert Mike Parkes : un vrai gentleman, un ingénieur compétent et un bon pilote. C'est la seule fois où j'ai couru sur Ferrari et j'en garde un très bon souvenir. La voiture était fantastique, très puissante, stable et agréable à piloter mais lente. Dans la ligne droite, Elford m'a dépassé avec au moins 40 km/h de mieux. Malheureusement, on a fini trop tôt. "
Dernière édition par Blindriver le Dim 6 Jan - 13:16, édité 2 fois
Re: Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
La Ferrari 512M n°16 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #16 - Pilotes : Chris Craft / David Weir - 4ème
La Ferrari 512S 1028 est achetée neuve par le NART, utilisée par Solar Productions pour le film Le Mans. En mars 1971 elle est vendue sans jamais avoir couru au riche américain David Weir, fils d'un magnat de l'acier à Pittsburgh. Sortie d'usine sous forme d'un spyder, la voiture est convertie aux spécifications M au mois de mai, et le moteur, spécialement préparé à l'usine, développe 640 chevaux au banc. Pour les 24 heures du Mans, David Piper dispose d'un engagement mais renonce à aligner sa Porsche 917. Il passe un accord avec David Weir, commanditaire de l’équipe de course de voitures de course Ecurie Evergreen d’Alain de Cadenet, pour présenter la Ferrari au départ.
Épaulé par le talentueux Chris Craft comme co-pilote et Keith Greene comme manager, David Weir découvre le Mans au volant de sa 512 personnelle. Malgré des problèmes d'embrayage et de boîte aux essais, la numéro 16 se qualifie brillamment en 9ème position avec un temps de 3'21"3 à moins de 3 secondes de la meilleure 512.
Malheureusement sur la grille de départ le moteur reste muet. Un coup de tournevis sur le clapet de la soupape de décharge de la pompe à essence règle le problème, mais quand le moteur démarre enfin pour le tour de lancement, le peloton est déjà loin. Après ce départ raté, Craft va remonter en une heure jusqu'à la 13ème place. La pompe à essence refaisant des siennes, la Ferrari chute à la 44ème place à la 3ème heure.
Tournant très régulièrement, la numéro 16 rejoint le top 10 à la 9ème heure, puis le le top 5 à la 14ème heure avant que l'abandon de la Matra ne lui fasse gagner encore une place. Des soucis d’échappement, un pare brise fêlé menaçant d'éclater à chaque instant et un changement d'embrayage vont faire perdre plus d'une heure à la Ferrari. La boîte de vitesses avec seulement le deuxième et cinquième rapport en service en fin de course, n’empêchera pas les rookies de conserver leur 4ème place.
Un superbe résultat pour David Weir à qui Keith Greene avait imposé une sérieuse mise en condition physique avant la course pour tenter de faire oublier son train de vie digne d'une rock star.
Dans ses mémoires, Chris Craft raconte : "Alain de Cadenet m'a engagé en 1971 au Mans sur une 512M qui était un camion avec une direction très lourde mais j'ai roulé à plus de 370 km/h sur la ligne droite de Mulsanne une fois le moteur débridé. Nous avions à peu près 560 ch. Conduire avec le propriétaire de la voiture, David Weir, un riche play-boy américain qui a écrit pour Road & Track, ne m'enthousiasmait pas du tout. David était un fêtard et un conducteur erratique, mais Le Mans était son rêve. Nous l'avons conduit au gymnase de Dave Prowse dans l'East End. Nous l'avons remis en forme. Weir a bien conduit et la voiture était fantastique. Gardez à l'esprit que nous étions une équipe privée sans potentiel contre des usines et des équipes de semi-officielles très bien financées."
La Ferrari 512M n°9 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #9 - Pilotes : Alain de Cadenent / Hugues de Fierlandt - Abandon
La Ferrari 512M numéro 1030 a été convertie aux spécifications "M" au printemps 1971 et participe aux 24 heures du Mans à sa première course sous cette nouvelle forme. Toujours engagée par l’Écurie Francorchamps et forte de sa brillante cinquième place aux 24 heures du Mans 1970, la 512 belge arbore les couleurs de Camel, le nouveau sponsor apporté par Alain de Cadenent. Le pilote américain qui débute au Mans sera secondé par l'expérimenté Hugues de Fierlandt qui a piloté la voiture durant toute la saison 1970 et le début de la saison 1971.
Qualifiée en 10ème position avec un temps de 3'21"6, la 512 jaune va conserver cette position durant les quatre première heures. Remontant tranquillement, elle atteint la 6ème place à la 7ème heure. Cédant face à la Matra solitaire, la numéro 9 conserve la 7ème place jusqu'à la mi-course. Malheureusement, l'embrayage donne des signes de faiblesses et doit être remplacé. La réparation va coûter près d'une heure d'arrêt et deux places. Retrouvant la 7ème place à la 14ème heure, la Ferrari 512M conserve cette position jusqu'à la 18ème heure où la boîte de vitesses cède et provoque l'abandon.
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #16 - Pilotes : Chris Craft / David Weir - 4ème
La Ferrari 512S 1028 est achetée neuve par le NART, utilisée par Solar Productions pour le film Le Mans. En mars 1971 elle est vendue sans jamais avoir couru au riche américain David Weir, fils d'un magnat de l'acier à Pittsburgh. Sortie d'usine sous forme d'un spyder, la voiture est convertie aux spécifications M au mois de mai, et le moteur, spécialement préparé à l'usine, développe 640 chevaux au banc. Pour les 24 heures du Mans, David Piper dispose d'un engagement mais renonce à aligner sa Porsche 917. Il passe un accord avec David Weir, commanditaire de l’équipe de course de voitures de course Ecurie Evergreen d’Alain de Cadenet, pour présenter la Ferrari au départ.
Épaulé par le talentueux Chris Craft comme co-pilote et Keith Greene comme manager, David Weir découvre le Mans au volant de sa 512 personnelle. Malgré des problèmes d'embrayage et de boîte aux essais, la numéro 16 se qualifie brillamment en 9ème position avec un temps de 3'21"3 à moins de 3 secondes de la meilleure 512.
Malheureusement sur la grille de départ le moteur reste muet. Un coup de tournevis sur le clapet de la soupape de décharge de la pompe à essence règle le problème, mais quand le moteur démarre enfin pour le tour de lancement, le peloton est déjà loin. Après ce départ raté, Craft va remonter en une heure jusqu'à la 13ème place. La pompe à essence refaisant des siennes, la Ferrari chute à la 44ème place à la 3ème heure.
Tournant très régulièrement, la numéro 16 rejoint le top 10 à la 9ème heure, puis le le top 5 à la 14ème heure avant que l'abandon de la Matra ne lui fasse gagner encore une place. Des soucis d’échappement, un pare brise fêlé menaçant d'éclater à chaque instant et un changement d'embrayage vont faire perdre plus d'une heure à la Ferrari. La boîte de vitesses avec seulement le deuxième et cinquième rapport en service en fin de course, n’empêchera pas les rookies de conserver leur 4ème place.
Un superbe résultat pour David Weir à qui Keith Greene avait imposé une sérieuse mise en condition physique avant la course pour tenter de faire oublier son train de vie digne d'une rock star.
Dans ses mémoires, Chris Craft raconte : "Alain de Cadenet m'a engagé en 1971 au Mans sur une 512M qui était un camion avec une direction très lourde mais j'ai roulé à plus de 370 km/h sur la ligne droite de Mulsanne une fois le moteur débridé. Nous avions à peu près 560 ch. Conduire avec le propriétaire de la voiture, David Weir, un riche play-boy américain qui a écrit pour Road & Track, ne m'enthousiasmait pas du tout. David était un fêtard et un conducteur erratique, mais Le Mans était son rêve. Nous l'avons conduit au gymnase de Dave Prowse dans l'East End. Nous l'avons remis en forme. Weir a bien conduit et la voiture était fantastique. Gardez à l'esprit que nous étions une équipe privée sans potentiel contre des usines et des équipes de semi-officielles très bien financées."
La Ferrari 512M n°9 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #9 - Pilotes : Alain de Cadenent / Hugues de Fierlandt - Abandon
La Ferrari 512M numéro 1030 a été convertie aux spécifications "M" au printemps 1971 et participe aux 24 heures du Mans à sa première course sous cette nouvelle forme. Toujours engagée par l’Écurie Francorchamps et forte de sa brillante cinquième place aux 24 heures du Mans 1970, la 512 belge arbore les couleurs de Camel, le nouveau sponsor apporté par Alain de Cadenent. Le pilote américain qui débute au Mans sera secondé par l'expérimenté Hugues de Fierlandt qui a piloté la voiture durant toute la saison 1970 et le début de la saison 1971.
Qualifiée en 10ème position avec un temps de 3'21"6, la 512 jaune va conserver cette position durant les quatre première heures. Remontant tranquillement, elle atteint la 6ème place à la 7ème heure. Cédant face à la Matra solitaire, la numéro 9 conserve la 7ème place jusqu'à la mi-course. Malheureusement, l'embrayage donne des signes de faiblesses et doit être remplacé. La réparation va coûter près d'une heure d'arrêt et deux places. Retrouvant la 7ème place à la 14ème heure, la Ferrari 512M conserve cette position jusqu'à la 18ème heure où la boîte de vitesses cède et provoque l'abandon.
Re: Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
La Ferrari 512M n°12 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #12 - Pilotes : Sam Posey / Tony Adamovicz - 3ème
Pour la saison 1971, le NART prend livraison de la Ferrari 512M 1020 absolument neuve qui, après deux sorties blanches à Daytona et à Sebring, est alignée pour les 24 heures du Mans. Cette 512M se distingue par le disgracieux bossage du toit exigé par la grande taille de Sam Posey. Peter Revson longtemps annoncé sera finalement remplacé par Tony Adamovicz pour faire équipe avec le New-yorkais.
La numéro 12 est qualifiée en 12ème position avec une temps de 3'25"5 mais doit changer son moteur à l'issue des essais suite à une chute de pression d'huile. Le même problème va survenir en début de course et Sam Posey doit s'arrêter au 3ème puis au 7ème tour. Les mécaniciens finissent par diagnostiquer une simple défaillance du témoin de pression. Libéré de cette inquiétude Posey se lance dans une folle remontée qui lui vaut de battre provisoirement le record du tour et de signer le meilleur temps des Ferrari en course (3'19". A la 7ème heure, la Ferrari pointe en 9ème position.
A l'usure, elle poursuit sa remontée jusqu'à la 3ème place lorsque que la Matra abandonne à la 18ème heure. La fin de course sera difficile, il faudra changer un roulement de fusée puis réparer une tige d'amortisseur. Très fatiguée, la numéro 12 parviendra à boucler le dernier tour dans le délai imparti et sera classée 3ème à tout de même 31 tours de la Porsche victorieuse. Pour la seconde année consécutive, c'est encore une "américaine" qui est la meilleure des Ferrari au Mans.
La Ferrari 512M n°10 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #10 - Pilotes : Georg Loos / Franz Pech - Abandon
Déjà vue au Mans en 1970, la Ferrari 512M numéro 1018 a été convertie durant l'intersaison aux spécifications "M". Toujours propriété du Gelo Racing, elle est peinte en rouge avec une bande jaune et non plus dorée comme en 1970. Pour sa première sortie en avril aux 3 heures du Mans, elle manque de remporter la victoire à cause d'une stupide panne d'essence.
Pilotée par le boss Georg Loos et le débutant au Mans Franz Pech, la Ferrari numéro 10 est qualifiée en 13ème position avec un temps de 3'26"7. A la fin de la première heure, elle occupe la 12ème place puis gagne encore une place à la quatrième heure. Malheureusement, vers 22 heures, le moteur rendra l'âme (piston ou bielle selon les sources) éliminant la 512M allemande.
La Ferrari 512M n°6 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #6 - Pilotes : Corrado Manfredini /Giancarlo Gagliardi - Abandon
Pour les 24 heures 1971, Corrado Manfredini retrouve la piste du Mans et son ancienne Ferrari 512 convertie aux spécifications "M" durant l'hiver. Engagée par la Scuderia Filipinetti, Manfredini fait équipe avec son ami Giancarlo Gagliardi qui débute au Mans. Géné par une Corvette lors des essais, la voiture est victime d'un tête à queue au Tertre Rouge ce qui va nécessiter la réparation de la suspension arrière et de la carrosserie.
Qualifiée en 14ème position avec un temps de 3'27"7, elle occupe la 13ème place à l'issue du premier tour, mais va devoir rapidement stopper à son stand. Perdant ainsi quelques places dès la début de course, la numéro 6 remonte à la 14ème position à la deuxième heure. Le deuxième arrêt va couter 2 heures 25 à la Ferrari car il faut remplacer l'embrayage. Repartie en 42ème place à la 5ème heure, elle va remonter jusqu'à la 11ème position à 8 heures du matin malgré quelques soucis électriques.
Malheureusement, la boîte de vitesses va lâcher, provoquant l'abandon irrémédiable. La numéro 6 fait aussi partie de la petite histoire des 24 heures car c'est en la heurtant sans gravité, que Van Lennep va faire perdre son phare avant gauche à la Porsche 917 victorieuse.
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #12 - Pilotes : Sam Posey / Tony Adamovicz - 3ème
Pour la saison 1971, le NART prend livraison de la Ferrari 512M 1020 absolument neuve qui, après deux sorties blanches à Daytona et à Sebring, est alignée pour les 24 heures du Mans. Cette 512M se distingue par le disgracieux bossage du toit exigé par la grande taille de Sam Posey. Peter Revson longtemps annoncé sera finalement remplacé par Tony Adamovicz pour faire équipe avec le New-yorkais.
La numéro 12 est qualifiée en 12ème position avec une temps de 3'25"5 mais doit changer son moteur à l'issue des essais suite à une chute de pression d'huile. Le même problème va survenir en début de course et Sam Posey doit s'arrêter au 3ème puis au 7ème tour. Les mécaniciens finissent par diagnostiquer une simple défaillance du témoin de pression. Libéré de cette inquiétude Posey se lance dans une folle remontée qui lui vaut de battre provisoirement le record du tour et de signer le meilleur temps des Ferrari en course (3'19". A la 7ème heure, la Ferrari pointe en 9ème position.
A l'usure, elle poursuit sa remontée jusqu'à la 3ème place lorsque que la Matra abandonne à la 18ème heure. La fin de course sera difficile, il faudra changer un roulement de fusée puis réparer une tige d'amortisseur. Très fatiguée, la numéro 12 parviendra à boucler le dernier tour dans le délai imparti et sera classée 3ème à tout de même 31 tours de la Porsche victorieuse. Pour la seconde année consécutive, c'est encore une "américaine" qui est la meilleure des Ferrari au Mans.
La Ferrari 512M n°10 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #10 - Pilotes : Georg Loos / Franz Pech - Abandon
Déjà vue au Mans en 1970, la Ferrari 512M numéro 1018 a été convertie durant l'intersaison aux spécifications "M". Toujours propriété du Gelo Racing, elle est peinte en rouge avec une bande jaune et non plus dorée comme en 1970. Pour sa première sortie en avril aux 3 heures du Mans, elle manque de remporter la victoire à cause d'une stupide panne d'essence.
Pilotée par le boss Georg Loos et le débutant au Mans Franz Pech, la Ferrari numéro 10 est qualifiée en 13ème position avec un temps de 3'26"7. A la fin de la première heure, elle occupe la 12ème place puis gagne encore une place à la quatrième heure. Malheureusement, vers 22 heures, le moteur rendra l'âme (piston ou bielle selon les sources) éliminant la 512M allemande.
La Ferrari 512M n°6 des 24 heures du Mans 1971 :
24 heures du Mans 1971 - Ferrari 512M #6 - Pilotes : Corrado Manfredini /Giancarlo Gagliardi - Abandon
Pour les 24 heures 1971, Corrado Manfredini retrouve la piste du Mans et son ancienne Ferrari 512 convertie aux spécifications "M" durant l'hiver. Engagée par la Scuderia Filipinetti, Manfredini fait équipe avec son ami Giancarlo Gagliardi qui débute au Mans. Géné par une Corvette lors des essais, la voiture est victime d'un tête à queue au Tertre Rouge ce qui va nécessiter la réparation de la suspension arrière et de la carrosserie.
Qualifiée en 14ème position avec un temps de 3'27"7, elle occupe la 13ème place à l'issue du premier tour, mais va devoir rapidement stopper à son stand. Perdant ainsi quelques places dès la début de course, la numéro 6 remonte à la 14ème position à la deuxième heure. Le deuxième arrêt va couter 2 heures 25 à la Ferrari car il faut remplacer l'embrayage. Repartie en 42ème place à la 5ème heure, elle va remonter jusqu'à la 11ème position à 8 heures du matin malgré quelques soucis électriques.
Malheureusement, la boîte de vitesses va lâcher, provoquant l'abandon irrémédiable. La numéro 6 fait aussi partie de la petite histoire des 24 heures car c'est en la heurtant sans gravité, que Van Lennep va faire perdre son phare avant gauche à la Porsche 917 victorieuse.
Re: Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
Pas mal ton article, j'adore ces 512 sont top ! à quand une 512 slotit our nsr ............???
olddaddy- Admin
- Messages : 1137
Date d'inscription : 21/04/2017
Re: Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
Ce sont les oeuvres d'un passionné actif au Slot Racing Club du Mans, si ma mémoire est bonne, qui avait commencé à poster ses articles sur Miniend vers la fin du forum. Il les envoie par newsletter maintenant.
Re: Un peu de lecture : Spécial Ferrari 512 M Le Mans 1971
Très chouette article.
Un peu d'histoire ne fait jamais de mal.
Merci beaucoup et ...... peut-être une autre fois.
Un peu d'histoire ne fait jamais de mal.
Merci beaucoup et ...... peut-être une autre fois.
MacLaral- Admin
- Messages : 291
Date d'inscription : 04/05/2017
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